Prendre RDV en ligne Doctolib

Plantes validées pour soutenir la régulation du poids avec les GLP-1F

22/10/2025 | Non classé

Dans le cadre de la gestion du surpoids et de l’obésité, les traitements pharmacologiques utilisant les agonistes du GLP-1 (glucagon-like peptide-1) sont devenus incontournables. Mes compléments à base de plantes pour soutenir la régulation du poids avec les GLP-1F peuvent jouer un rôle complémentaire précieux. Cet article examine quelles plantes médicinales disposent d’un fondement scientifique pour moduler la sécrétion ou l’action des GLP-1, leurs effets potentiels sur le poids, le diabète, la cardiologie, la grossesse, la cancérologie, et comment un nutritionniste comme Pascal Nourtier à Paris peut accompagner ce type d’approche.

Qu’est-ce que les GLP-1F et pourquoi les cibler

Les GLP-1F (forme fonctionnelle du GLP-1, ou agonistes, ou analogues) sont des hormones incrétines libérées par les cellules entéroendocrines L du tube digestif après repas. Elles stimulent la sécrétion d’insuline, inhibent la sécrétion de glucagon, ralentissent la vidange gastrique, réduisent l’appétit et favorisent la satiété. Les médicaments modernes (liraglutide, semaglutide, tirzepatide…) exploitent ces effets pour le traitement du diabète de type 2 et de l’obésité.

Cependant, ces médicaments ne conviennent pas forcément à tous (coût, tolérance, etc.). C’est ici que Compléments à base de plantes pour soutenir la régulation du poids avec les GLP-1F entre en jeu : certaines plantes ou composés végétaux semblent stimuler la libération de GLP-1 ou moduler les enzymes qui le dégradent, ou bien agir sur les récepteurs ou via l’inflammation, le microbiote, etc.

Plantes et composés végétaux validés ou prometteurs

Voici quelques plantes ou molécules d’origine végétale qui ont été étudiées pour leur effet sur les GLP-1, ou des mécanismes liés, avec des données in vitro, animaux, et quelques-unes en humain.

Plante / composéMécanisme lié aux GLP-1 ou effecteurs associéesDonnées chez l’humain ou modèle pertinentEffets observés (poids, glycémie, etc.)Limites / précautions
Berberine (ex: Berberis, certaines plantes asiatiques)Augmente la sécrétion de GLP-1 intestinal, améliore le profil du microbiote, protège les entérocytes coliques contre le stress mitochondrial ce qui restaure la sécrétion de GLP-1 chez la souris obèse. Modèles animaux, quelques études in vitro et ex vivo. Chez l’humain, certaines données sur la glycémie, la résistance à l’insuline, le profil lipidique. Réduction de la glycémie, amélioration de l’insulinosité, tendance à diminuer le poids ou au moins le tour de taille, réduction de masse grasse chez animaux.Biodisponibilité faible, possibles interactions médicamenteuses, pas de gros essais cliniques humains long terme centrés sur le GLP-1 seul.
Mangifera indica(mangue) / mangiférineInhibition de DPP-4 (enzyme qui dégrade le GLP-1), augmentation du GLP-1 actif circulant dans modèles animaux. Exploits chez rats obèses et diabétiques, modèles in vivo. Chez humain, revue systématique montre effets bénéfiques cardio-métaboliques mais peu d’études centrées sur GLP-1 humain. Amélioration de la tolérance au glucose, réduction de l’activité de DPP-4, effets sur lipides, inflammation, marqueurs cardio-vasculaires.Quantité nécessaire non standardisée, effets modestes, risque allergique si consommations fortes, précaution pendant grossesse.
Curcumin / curcuminoïdes(Curcuma longa)Effets anti-inflammatoires, réduction du stress oxydatif, possible modulation indirecte des hormones incrétines, amélioration de la fonction des cellules β, amélioration de la résistance à l’insuline. Essais chez sujets obèses ou en syndrome métabolique ou NAFLD, nano-curcumin. Amélioration des lipides, diminution de l’IMC ou du tour de taille, amélioration de HbA1c chez diabétiques, réduction d’inflammation.Faible biodisponibilité, variabilité entre formulations, effets sur poids pas toujours majeurs, éviter doses très élevées, interactions possibles.
Extraits amers (bitter extracts), houblon, “bitter brake”Stimulent les récepteurs “bitter” dans l’intestin, déclenchant libération de GLP-1 et de PYY, suppression de l’appétit. Exemple : Amarasate (extrait de houblon) a montré augmentation de GLP-1, diminution de faim. Études à petits effectifs, volontaires sains, essais croisés. Réduction de la prise alimentaire, amélioration de la satiété, peut aider dans contrôle des apports.Goût amer, tolérance gastro-intestinale, pas d’essais longue durée, pas assez de données chez les obèses avec comorbidités sévères.

Applications cliniques selon les pathologies

Surpoids, obésité, résistance à l’insuline, diabète de type 2

Chez les sujets obèses ou en surpoids, l’activation des GLP-1 par des plantes comme la berbérine ou l’usage d’extraits amers permet une modulation de l’appétit, une meilleure sensibilité à l’insuline, une réduction progressive du poids surtout si combinée à une alimentation appropriée, activité physique, etc. Dans le diabète de type 2, ces plantes peuvent aider à améliorer la glycémie, l’HbA1c, limiter l’hyperglycémie postprandiale (via ralentissement de la vidange gastrique grâce à GLP-1 ou ses effets mimétiques).

Diabète gestationnel et type 1

Pour le diabète gestationnel, le recours aux plantes doit être extrêmement prudent : peu d’études disponibles, risques pour le fœtus, interactions possibles. On ne peut recommander que des plantes ayant fait l’objet d’études de sécurité en grossesse, normalement sous supervision médicale. Dans le diabète de type 1, l’insuffisance en insuline rend les plantes moins efficaces à elles seules pour le contrôle glycémique ; leur rôle pourrait être adjuvant pour améliorer la sensibilité ou limiter les complications, mais toujours en parallèle d’insulinothérapie et surveillance stricte.

Cancérologie

L’obésité est un facteur de risque pour plusieurs cancers (sein, côlon, pancréas, etc.). Une réduction du poids via modulation de GLP-1 peut avoir un effet favorable indirect en réduisant inflammation, stress oxydatif, insulino-insensibilité, qui tous contribuent au micro-environnement tumoral. Certaines plantes à effet antioxydant (le curcumin, la mangiférine) sont étudiées aussi pour leurs propriétés anticancéreuses, en lien avec ces mécanismes. Mais les données chez l’humain restent limitées. Il ne s’agit pas de substitution de traitement anticancéreux mais d’un soutien potentiel, notamment dans les programmes de prévention ou de récupération après traitement.

Senior

Chez les personnes âgées, les réserves physiologiques, la fonction rénale, hépatique, la multiplicité des traitements rendent la prudence nécessaire. Toutefois, l’amélioration de la fonction métabolique, réduction de la graisse abdominale, stabilisation de la glycémie, réduction de l’inflammation peut aider à préserver la qualité de vie. Les plantes à base de berbérine, curcumin ou extraits amers, à doses modérées, pourraient être utiles si bien dosées et surveillées.

Anecdote ou fait historique

Une petite histoire : au début du XXᵉ siècle, les médecins observaient que certains malades métaboliques ayant une consommation régulière d’épices ou de plantes amères indigènes avaient des digestions lentes mais une moindre prise de poids. Ce phénomène, longtemps ignoré, trouve aujourd’hui une explication possible via la découverte des récepteurs “bitter” dans l’intestin, reliés à la sécrétion de GLP-1 et de peptides de satiété comme PYY. Ainsi ce que nos ancêtres avaient remarqué empiriquement — l’effet des boissons ou décoctions amères sur la faim — se trouve validé par la science moderne.

Le rôle du nutritionniste (ex : Pascal Nourtier à Paris)

Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, en cabinet ou en téléconsultation, joue un rôle crucial dans l’intégration des plantes dans un plan thérapeutique global. Il veille à :

  • Évaluation complète : antécédents, traitements pharmaceutiques, fonction rénale, hépatique, statut hormonal, etc., pour identifier les risques ou interactions.
  • Personnalisation des doses et durées : déterminer quelle plante, quelle forme (extrait standardisé, poudre, décoction…), quelle dose est adaptée selon âge, état de santé, surpoids, obésité, présence de diabète, grossesse, etc.
  • Surveillance : mesurer les indicateurs ciblés (poids, tour de taille, HbA1c, lipides, inflammation, sécurité hépatique, etc.).
  • Accompagnement nutritionnel : modifications alimentaires, activité physique, soutien psychologique, car les plantes sont des adjuvants mais ne suffisent pas seules pour des pertes de poids significatives.
  • Information éclairée : clarifier ce que sait la science, ce qui est prometteur mais non garanti, éviter les promesses exagérées, veiller à la qualité des compléments/plantes.

Conclusion

Compléments à base de plantes pour soutenir la régulation du poids avec les GLP-1F constituent une approche très prometteuse, à condition de bien choisir des plantes validées comme la berbérine, la mangue/mangiférine, le curcumin ou les extraits amers, et de les intégrer à un plan global strictement supervisé. Ces plantes peuvent améliorer la sensibilité à l’insuline, moduler l’appétit via GLP-1 ou via enzymes comme DPP-4, aider dans la gestion de l’obésité, éventuellement dans la prévention ou le soutien pour le diabète, la grossesse et même comme facteur complémentaire en cancérologie. Mais il reste des lacunes : de grands essais cliniques humains ciblés sur la régulation du GLP-1, la sécurité à long terme, surtout chez les populations vulnérables (grossesse, personnes âgées, maladie chronique).


Références d’études scientifiques

  1. Berberine-induced glucagon-like peptide-1 and its mechanism for controlling type 2 diabetes mellitus : Frontiers report montrant que la berbérine induit la sécrétion de GLP-1 et améliore profil métabolique. PubMed
  2. Restoration of GLP-1 secretion by Berberine is associated with protection of colon enterocytes from mitochondrial overheating in diet-induced obese mice. Nature
  3. Mangifera indica extracts: amélioration de la tolérance au glucose, inhibition de DPP-4, augmentation de GLP-1 actif chez un modèle de rats obèses/diabétiques. ResearchGate
  4. Curcumin extract improves beta-cell functions in obese patients with metabolic syndrome : amélioration de l’insulinosité, réduction du poids corporel. PMC
  5. Nano-curcumin improves glucose indices, lipides, inflammation, et résistance à l’insuline chez sujets obèses/NAFLD : essai contrôlé randomisé. BioMed Central
  6. “Natural products as novel anti-obesity agents: insights into …” (Frontiers, 2023) : plusieurs produits naturels influencent thermogenèse, régulation de l’appétit, équilibre glucidique. Frontiers
  7. Medicinal Plants qua GLP-1 Secretagogue via … étude sur plantes médicinales déclenchant GLP-1 pour le traitement du diabète de type 2. PMC
  8. Potential Role of Phytochemicals as Glucagon-like Peptide 1 Receptor Agonists : review des composés comme berberine, quercétine, resvératrol etc. PMC+1
  9. Amarasate (extrait amer de houblon) augmente GLP-1 et réduit l’appétit dans étude croisée chez sujets sains. Wikipédia
  10. Therapeutic Effect of Berberine on Metabolic Diseases : revue montrant que la berbérine améliore microbiote, expression GLP-1 intestinal, profils lipidique et glycémique. ScienceDirec