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Tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme

13/12/2025 | Non classé

Tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme est un défi auquel beaucoup aspirent en début d’année. Mais que peu parviennent réellement à concrétiser. Pourtant, maintenir une alimentation saine et équilibrée sur le long cours est non seulement possible, mais essentiel pour préserver sa santé métabolique, prévenir le surpoids, les maladies cardiovasculaires, le diabète, certains cancers, et accompagner des périodes particulières comme la grossesse ou le vieillissement. Dans cet article, je vous propose une démarche structurée, éclairée par la science et le rôle fondamental du nutritionniste — notamment à Paris — pour vous aider à transformer vos bonnes résolutions en habitudes durables.

Pourquoi nos bonnes résolutions s’étiolent — et comment éviter l’abandon

Très souvent, les bonnes résolutions alimentaires naissent d’un souci de santé (perdre du poids, réduire la glycémie, soulager la digestion) ou d’un désir esthétique. Mais elles s’appuient fréquemment sur des régimes restrictifs, perçus comme temporaires. Ce qui rend la « sortie » du régime — retour aux anciennes habitudes — presque inéluctable. La motivation baisse, le stress, la fatigue, l’isolement social ou les repas de famille sabotent les efforts, et le cercle vicieux reprend. Pour tenir sur le long terme, il est donc essentiel de requalifier ces résolutions non pas comme un régime transitoire, mais comme un style de vie. Ce glissement symbolique — de « régime » à « hygiène de vie » — semble abstrait. Mais la science montre qu’il est déterminant pour la pérennité des résultats.

Un exemple historique illustre cette idée. Autrefois, dans les campagnes méditerranéennes, les habitudes alimentaires n’étaient pas envisagées comme un régime ponctuel, mais comme la continuité de traditions familiales — souvent riches en légumes, légumineuses, fruits, céréales complètes, huile d’olive, poissons. Cette alimentation, transmise de génération en génération, s’inscrivait dans le quotidien, sans étiquettes de « diète » ou de « perte de poids ». Elle offrait pourtant une santé robuste. Reprendre cette philosophie, adaptée à notre époque et à notre vie urbaine, peut aider à rendre vos résolutions durables.

Une alimentation durable : privilégier un modèle global et équilibré

L’un des piliers pour tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme est d’adopter un modèle alimentaire complet, non restrictif, qui nourrit le corps et l’esprit. Le modèle régime méditerranéen (ou “Mediterranean diet”) en est un excellent exemple. Plusieurs études montrent qu’une adhérence élevée à ce type d’alimentation — riche en fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, huiles saines, poissons — favorise le maintien du poids. Elle améliore le profil métabolique, et protège des maladies chroniques. 

Une étude de suivi sur 20 ans (ATTICA study) a notamment montré qu’une meilleure adhérence au régime méditerranéen était associée à un IMC plus faible à long terme. Une méta-analyse de cohortes prospective a montré une réduction d’environ 9 % du risque de surpoids ou d’obésité pour les adultes adhérant fortement à ce régime, et une moindre prise de poids sur 5 ans. 

Ce type de modèle alimentaire ne cherche pas à éliminer un nutriment ou un groupe d’aliments, mais à promouvoir un équilibre durable. Ce qui augmente considérablement les chances que l’alimentation saine devienne une habitude permanente plutôt qu’un épisode passager.

Construire des repères solides : progressivité, personnalisation, convivialité

Tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme implique de construire un cadre réaliste et flexible, qui respecte votre mode de vie, vos préférences, vos contraintes. Voici quelques principes fondamentaux :

  • Progressivité : changer brutalement toute son alimentation conduit souvent à l’épuisement psychologique ou à l’écœurement. Il vaut mieux introduire progressivement des changements — plus de légumes, céréales complètes, légumineuses — que de tout bouleverser du jour au lendemain.
  • Personnalisation : une alimentation durable doit s’adapter à vos goûts, votre culture, votre rythme de vie (travail à Paris, stress, contraintes familiales, déplacements…). L’objectif n’est pas la perfection, mais la constance.
  • Convivialité et plaisir : l’alimentation n’est pas qu’un carburant, c’est un moment social, culturel, sensoriel. Maintenir le plaisir de manger — partager, cuisiner, savourer — est indispensable pour ne pas ressentir la diète comme une privation.
  • Flexibilité : il faut accepter occasionalement un écart sans culpabilité — ce qui compte, c’est la tendance long terme, pas chaque repas.

Une étude récente (MedWeight study) montre que l’adhésion à un style de vie global — alimentation, activité physique, sommeil, comportements alimentaires — augmente significativement les chances de maintenir la perte de poids sur le long terme. 

Résilience face aux obstacles : anticiper, ajuster, monitorer

Tout au long d’un parcours de changement alimentaire, des obstacles peuvent survenir : stress, fatigue, événements sociaux, horaires décalés, voyage, grossesse, ménopause, etc. Pour tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme, il est crucial de mettre en place des stratégies de résilience :

  • Planification : prévoir ses repas, faire des courses anticipées, avoir des idées de menus simples et variés.
  • Suivi et auto-observation : noter ce que l’on mange, comment on se sent, ses envies, ses faiblesses. Cela permet de repérer les situations à risque et d’agir avant le retour aux anciennes habitudes.
  • Souplesse : accepter qu’un “écart” ponctuel n’annule pas les efforts. Ce qui compte est la tendance générale.
  • Soutien : l’accompagnement d’un professionnel — nutritionniste, diététicien — peut fournir des repères, des ajustements personnalisés, de la motivation, un regard bienveillant.

Pourquoi un accompagnement professionnel est un atout majeur

Tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme ne se résume pas à appliquer des consignes vues sur internet. Le rôle du nutritionniste est central :

Un nutritionniste — tel que Pascal Nourtier à Paris — peut accompagner de façon individualisée : évaluation de l’état de santé, des antécédents, des besoins spécifiques (grossesse, diabète, obésité, problématiques digestives, âge, activité…), proposition d’un plan alimentaire personnalisé, aide à la transition vers une alimentation durable, suivi, ajustements, soutien psychologique et motivationnel. Grâce à un suivi en cabinet ou en téléconsultation, il devient possible de rester sur la trajectoire sur le long terme, de prévenir les rechutes, d’adapter l’alimentation au fil des événements de la vie (grossesse, ménopause, vieillissement, stress, maladie chronique…).

L’expertise permet de transformer des résolutions souvent vagues — « je mange plus sainement » — en objectifs concrets, mesurables, réalistes, et surtout durables.

Impacts santé d’une alimentation tenue dans la durée : poids, métabolisme, diabète, cardiologie, cancérologie, grossesse, vieillissement

Quand une alimentation saine est maintenue sur le long terme — et non intermittente — les bénéfices dépassent largement la simple “perte de quelques kilos”.

  • Gestion du poids et prévention du surpoids ou de l’obésité : comme l’a montré la méta-analyse mentionnée plus haut, l’adhésion élevée au régime méditerranéen réduit substantiellement le risque de surpoids. Elle contribue à limiter la prise de poids sur plusieurs années. 
  • Prévention du diabète de type 2 et de l’insulinorésistance : un régime méditerranéen, riche en fibres, légumes, légumineuses, bons acides gras et pauvre en sucres ajoutés, améliore le contrôle glycémique. Dans l’étude PREDIMED trial, la version méditerranéenne réduisait de près de 50 % le risque de survenue de diabète de type 2 par rapport à un régime témoin. 
  • Santé cardiovasculaire : de nombreuses cohortes montrent qu’un bon score d’adhésion à la diète méditerranéenne s’accompagne d’une mortalité réduite — toutes causes, mais aussi cardiovasculaires et cancéreuses. 
  • Réduction du risque de cancers : l’alimentation méditerranéenne a été associée à une réduction du risque de cancer, notamment colorectal, gastrique, du sein, du foie. Elle apparaît comme un bouclier nutritionnel pour la prévention primaire. Elle pourrait jouer un rôle dans la survie et la réduction de mortalité chez les personnes ayant déjà eu un cancer. 
  • Durabilité au vieillissement, qualité de vie, digestion, inflammation chronique : l’abondance de fibres, antioxydants, micronutriments dans un régime méditerranéen aide la digestion, le microbiote, la santé intestinale. Elle limite l’inflammation chronique — un facteur central dans les maladies métaboliques, cardiovasculaires et tumorales.
  • Grossesse et périodes particulières : bien que les preuves spécifiques varient, une alimentation équilibrée et riche en nutriments essentiels (légumes, bonnes graisses, fibres) favorise un bon métabolisme, un bon apport micronutritionnel. Ce qui est bénéfique pendant la grossesse, pour la prévention du diabète gestationnel, pour la santé du fœtus, pour la prise de poids adaptée.

Faire le choix d’une alimentation saine et la maintenir, ce n’est pas seulement “maigrir” — c’est investir sur des décennies de santé, de vitalité, de prévention.

Une démarche sur le long terme : transformer le bon vœu en habitude

Tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme demande du temps, de la patience, de la bienveillance envers soi-même. Ce n’est pas un sprint, mais un marathon. Voici comment aborder ce chemin :

Commencez par définir une intention claire (par exemple : « je veux améliorer ma digestion », « je veux stabiliser ma glycémie », « je veux diminuer le risque d’obésité pour mes enfants », « je veux vieillir en bonne santé »). Puis, construisez un plan progressif, personnalisé, et flexible. Intégrez le plaisir — cuisine, partage, saveurs — et non la privation. Anticipez les difficultés (repas à l’extérieur, stress, vacations de travail). Acceptez les écarts sans culpabilité, sans abandonner la tendance générale. Entourez-vous — famille, amis, professionnels — pour soutenir la bienveillance, la continuité.

Et surtout : rappelez-vous que ce n’est pas une sanction que vous vous imposez, mais une promesse faite à votre corps — un engagement à long terme pour la santé, la prévention, le bien-être.

Pourquoi un nutritionniste comme Pascal Nourtier est un allié précieux

Dans cette démarche, le rôle du nutritionniste est fondamental. À Paris, un praticien comme Pascal Nourtier peut vous accompagner — en cabinet ou en téléconsultation — pour diagnostiquer vos besoins, évaluer vos antécédents, vos contraintes, vos objectifs. Il peut concevoir un plan nutritionnel réaliste, flexible, évolutif — adapté à votre mode de vie (travail, stress, famille, déplacements). Pascal Nourtier suit votre progression et ajuste les consignes en fonction de vos ressentis. Il propose des alternatives en cas de difficultés, des solutions pour maintenir le cap.

Cet accompagnement personnalisé transforme l’idée abstraite de “mieux manger” en un véritable projet de vie — un cap vers la santé durable, la prévention des maladies chroniques, un meilleur équilibre.

En tant que professionnel de la nutrition, je suis convaincu qu’une alimentation saine — progressivement adoptée, adaptée, et maintenue — est l’un des piliers de la santé, au même titre que l’activité physique, le sommeil, la gestion du stress. Tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme, c’est s’engager envers soi-même pour le long terme.

Titre : Tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme
Tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme apparaît donc, non comme un défi insurmontable, mais comme un chemin accessible — quand il est éclairé et accompagné. Tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme, c’est se donner la chance d’une vie plus saine, plus équilibrée, plus durable. Tenir ses bonnes résolutions alimentaires sur le long terme, c’est construire un avenir — pour soi, pour sa famille, pour sa santé.

Bibliographie — quelques-unes des principales études citées dans l’article

MedWeight study: Exploring the relationship between the Mediterranean diet and weight loss maintenance. British Journal of Nutrition. 2020. Cambridge University Press & Assessment+2PMC+2.

Long-term dietary adherence and changes in dietary intake in coronary patients after intervention with a Mediterranean diet or a low-fat diet: the CORDIOPREV randomized trial. PubMed. 2019. PubMed.

ATTICA cohort study (2002–2022): Mediterranean-type diet adherence and BMI over 20 years. Nutrients. 2024. MDPI.

Adherence to the Mediterranean Diet, Five-Year Weight Change, and Risk of Overweight and Obesity: A Systematic Review and Meta-Analysis. Nutrition Reviews / PMC. 2022. PubMed+1.

Adherence to the Mediterranean diet assessed by dietary biomarkers and mortality in older adults: the InCHIANTI cohort. BMC Medicine. 2021. SpringerLink.

Long-Term Adherence to a Mediterranean Diet One Year After Completion of the MedLey Study. PubMed. 2022. PubMed.

Reduction in the Incidence of Type 2 Diabetes with the Mediterranean Diet: Results of the PREDIMED trial. American Diabetes risk reduction. 2009. PubMed+1.

Mediterranean Diet Adherence and Lower Risk of Mortality: 25-year follow-up in women. JAMA Network Open. 2024. JAMA Network+1.

Mediterranean dietary pattern and cancer risk in the EPIC cohort. Cancer Epidemiology studies. 2008. ceu.ox.ac.uk+1.

An updated systematic review and meta-analysis on adherence to Mediterranean diet and cancer risk. Nutrition Reviews. 2020. PubMed+1