Quand on traverse une période d’excès — fêtes, vacances, stress, repas copieux — il arrive qu’on vive un regain de poids, une sensation de gonflement, une envie de « repartir d’un bon pied ». Dans ces moments, adopter les meilleures habitudes pour stabiliser son poids après une période d’excès est essentiel pour ne pas laisser ces kilos s’installer durablement. Les meilleures habitudes pour stabiliser son poids après une période d’excès permettent de retrouver un équilibre, de respecter son métabolisme, et de renouer avec son bien-être global.
Dès les premières 48 à 72 heures suivant l’excès, il est conseillé de revenir à une alimentation équilibrée sans restriction drastique, de réintroduire progressivement une diète normale — non pas un « régime express », mais un rééquilibrage durable. Revenir à de bonnes bases, c’est reposer l’organisme : fractionner les repas, privilégier des aliments variés — légumes, protéines maigres, fibres, hydrates de carbone complexes —, boire de l’eau, limiter les sucres rapides et les graisses saturées. Cette démarche douce mais cohérente aide à rétablir un métabolisme régulier et limite les signaux de famine internes.
L’activité physique a aussi un rôle primordial :
renouer avec le mouvement — marche, vélo, natation, yoga, ou autre exercice modéré — non pas comme punition mais comme célébration de la santé. L’activité renforce le tonus musculaire, stimule la dépense énergétique, et participe à la régulation hormonale. Dans les longues études sur le maintien du poids, l’activité physique régulière est associé à une moins forte reprise pondérale.
Un pilier fondamental : l’auto-surveillance
se peser régulièrement, tenir un journal alimentaire, noter la satiété, observer les modifications corporelles. Dans l’étude TOURS sur le long terme, les participantes qui maintenaient une perte significative montraient des comportements de self-monitoring, planification des repas, choix d’aliments plus caloriquement modérés.
Un soutien — parfois négligé — se révèle souvent déterminant :
suivi par un professionnel, contacts réguliers, conseils personnalisés, réajustements. Une étude a montré qu’un entretien mensuel (même par téléphone) après une phase de perte de poids limitait la reprise pondérale comparé à l’absence de suivi.
Un autre élément moins cité mais fondamental :
redonner de l’importance à la qualité du sommeil, à la gestion du stress, à l’équilibre psycho-émotionnel. Le surpoids et l’obésité ne sont pas que une affaire calorique : ils sont profondément liés à des régulations hormonales, à l’équilibre neuro-endocrinien, à l’inflammation chronique, à la santé globale. Dans ce contexte, stabiliser son poids après une période d’excès, c’est aussi restaurer un cadre de vie harmonieux, où alimentation, mouvement, repos, équilibre mental se rejoignent.
On peut glisser ici un petit clin d’œil à l’histoire : au 19ᵉ siècle, les médecins parlaient déjà des « humeurs » et de l’importance d’un rythme de vie régulier — repas modérés, sommeil suffisant, activité modérée — pour préserver la santé. Ce retour à l’équilibre ancestral, loin des excès modernes, est d’autant plus pertinent aujourd’hui.
Stabiliser son poids après une période d’excès
ne constitue pas simplement un défi esthétique : c’est un enjeu de santé. L’excès répété, ou la reprise de poids chronique, est associé au surpoids, l’obésité, l’insulinorésistance, les troubles métaboliques voire le diabète de type 2, des pathologies cardiovasculaires, mais aussi — selon de nombreuses études — à une augmentation du risque de certains cancers, notamment lorsqu’il s’agit d’un surpoids prolongé. Réduire les oscillations pondérales, stabiliser durablement un poids de forme, c’est donc limiter ces risques de long terme. En période de grossesse, un contrôle pondéral maîtrisé est essentiel pour diminuer le risque de diabète gestationnel, de complications métaboliques, voire pour préserver la santé du futur enfant. Pour les seniors, maintenir un poids stable tout en préservant la masse musculaire et l’équilibre nutritionnel aide à conserver l’autonomie, éviter la sarcopénie, et prévenir les comorbidités.
Dans ce cadre, le rôle du nutritionniste apparaît comme central.
Un professionnel comme Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, joue un rôle déterminant dans l’accompagnement post-excès. En cabinet ou en téléconsultation, il peut aider la personne à expliciter ses objectifs, analyser ses habitudes, identifier les déclencheurs d’excès, proposer un rééquilibrage personnalisé et réaliste, adapter l’apport nutritionnel selon l’âge, le poids, l’activité, l’histoire (grossesse, antécédents, pathologies), tout en accompagnant l’équilibre psychologique. Le suivi régulier, les ajustements, le retour à des repères fiables favorisent durablement la stabilité pondérale.
Souligner l’importance de ne pas céder aux régimes drastiques ou express après des excès : les programmes de maintien doivent reposer sur des habitudes durables, bien pensées, humaines. Les « meilleures habitudes pour stabiliser son poids après une période d’excès » sont celles qui respectent le corps, son rythme, ses besoins, et s’inscrivent dans une vision long terme de la santé.
Ainsi, stabiliser son poids, ce n’est pas renoncer, ce n’est pas se priver à tout jamais, c’est comprendre, ajuster, écouter son corps, planifier, surveiller, se nourrir, bouger, vivre. Ces habitudes, si elles sont appliquées avec constance et bienveillance, permettent de traverser les excès de la vie — fêtes, stress, changements — tout en gardant un équilibre stable, robuste, sain. Le rôle du nutritionniste, bien au-delà d’un simple calcul calorique, est d’accompagner cet équilibre de vie, d’offrir un cadre sûr, de co-construire un mode de vie durable, respectueux de l’individu.
Les meilleures habitudes pour stabiliser son poids après une période d’excès permettent d’envisager l’avenir avec sérénité, de préserver sa santé, sa vitalité, d’atténuer les risques liés au surpoids, à l’obésité, au diabète, aux troubles métaboliques, à la digestion, et, plus largement, de favoriser un bien-être global, à long terme.
Références scientifiques / médicales
Wing R. R. et coll., Maintenance of Weight Loss After Initiation of Nutrition Training: A Randomized Trial. JAMA. 2017; ? PubMed
Ross K. M. et coll., Adaptive vs Monthly Support for Weight-Loss Maintenance: A Randomized Clinical Trial. JAMA Network Open. 2025. JAMA Network
Jeffery R. W. et coll., Randomized clinical trials of weight loss maintenance: a review. Obesity Reviews. 2007; 8 Suppl 1: 43-58. PubMed
Jeffery R. W. et coll., Long-term weight maintenance after a 17-week weight loss intervention with or without a one-year maintenance program: a randomized controlled trial. Int J Obes (Lond). 2015. PubMed
Riebe D. et coll., Successful long-term weight loss maintenance in a rural population. Obesity (Silver Spring). 2011; 19(9): 1708-16. PubMed
Articles de synthèse : OBÉSITÉ: Stabiliser sa perte de poids, c’est possible ! SantéLog. 2017. Santé log+1
Étude prospective de maintien du poids après perte de poids chez des sujets obèses réduits à un poids normal. Am J Clin Nutr. 1994; 59(3): 676-83. PubMed
Études sur les bénéfices durables des programmes de gestion du poids, même en cas de reprise partielle : NIHR Evidence, 2023. NIHR Evidence
Données sur le rôle de l’auto-surveillance, planification des repas, suivi comportemental, activité physique régulière comme facteurs de succès du maintien pondéral. Obesity (Silver Spring). 2011.
Ces références témoignent que la stabilisation du poids après une période d’excès est un défi — mais un défi surmontable, lorsqu’on adopte des habitudes durables, équilibrées et accompagnées.
