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Reprendre le sport et adapter son alimentation pour éviter les coups de fatigue

31/12/2025 | Aliments

Reprendre le sport et adapter son alimentation pour éviter les coups de fatigue est un véritable art — et un impératif lorsqu’on revient d’une période d’inactivité. Reprendre le sport et adapter son alimentation pour éviter les coups de fatigue demande de la méthode, de la compréhension du métabolisme, et une alimentation adaptée.

Quand on décide de se remettre au sport — que ce soit pour retrouver la forme, perdre un peu de poids, préparer une grossesse, améliorer sa santé cardiovasculaire ou simplement retrouver du tonus — l’organisme peut réagir de manière imprévisible : sensations de fatigue plus fréquentes, courbatures, manque d’énergie… Et si l’effort seul ne suffit pas, c’est bien l’alliance entre activité physique et alimentation adaptée qui permet d’éviter ces trous d’énergie, voire ces abandons prématurés.

Le rôle du nutritionniste, tel que Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, est fondamental dans ce cadre : c’est lui qui aide à calibrer les apports en fonction de l’âge, du poids, des antécédents (surpoids, diabète, grossesse…) et de la nature de l’effort. En cabinet ou en téléconsultation, il peut personnaliser un plan alimentaire et d’activité afin que la reprise se fasse dans les meilleures conditions.

Pourquoi on ressent ces coups de fatigue

Lors d’un effort physique — que ce soit de la marche rapide, du jogging, du vélo, de la natation — le corps consomme d’abord une partie de ses réserves : principalement des glucides stockés sous forme de glycogène dans les muscles et le foie. Quand ces réserves s’épuisent, le risque de coup de fatigue augmente fortement. 

De plus, l’effort induit une dégradation des protéines musculaires (catabolisme) et une dépense azotée. Si l’organisme ne reçoit pas rapidement les bons nutriments — glucides pour refaire les réserves, protéines pour réparer les fibres musculaires — le corps reste dans un état de « déficit ». Ce qui peut conduire à une sensation de fatigue, de faiblesse, voire de malaise. 

Enfin, un retour trop brutal au sport, sans adaptation progressive, peut entraîner un stress métabolique, des micro-lésions musculaires et une inflammation, amplifiant la fatigue.

Comment adapter son alimentation pour éviter les coups de fatigue

L’alimentation autour de la reprise sportive doit être pensée comme un partenaire de l’effort, non comme une contrainte. Voici les principes essentiels :

  • Avant l’effort : un repas ou une collation 1 à 4 heures avant l’activité, contenant des glucides digestes (pain complet, riz, pâtes, céréales, fruits…) pour assurer un apport énergétique stable. L’objectif est de remplir les réserves de glycogène hépatique et musculaire. 
  • Après l’effort — idéalement dans les 60 à 90 minutes qui suivent — un apport combiné de glucides et de protéines pour reconstituer les réserves, favoriser la récupération musculaire et minimiser la sensation de fatigue. L’association glucides + protéines accélère la resynthèse du glycogène et la synthèse protéique musculaire. 
  • Répartition des macronutriments dans la journée : un régime équilibré, par exemple 45 à 65 % de glucides, 10 à 30 % de protéines, 25 à 35 % de lipides, ajusté selon l’intensité et la fréquence de l’activité. 
  • Hydratation et micronutriments : l’eau, les électrolytes, et des apports nutritionnels variés (vitamines, minéraux) sont essentiels pour éviter la fatigue, favoriser la récupération et soutenir le métabolisme global. 
  • Progressivité : reprendre progressivement l’intensité et le volume de l’activité, pour permettre au corps de s’adapter sans excès de fatigue ni risque de blessure.

Une petite anecdote historique pour l’inspiration

À la fin du XIXᵉ siècle, certains pionniers de la médecine préventive à Paris imaginaient déjà que l’union du mouvement et d’une alimentation saine pourrait permettre de « rallumer le feu » de l’énergie vitale. Ce n’était pas encore le sport moderne tel que nous le connaissons aujourd’hui. Mais ces idées — encouragées par des médecins et hygiénistes — jetaient les bases d’une approche globale de la santé, combinant hygiène de vie, alimentation équilibrée et activité physique. À leur manière, ces précurseurs illustraient que le corps avait besoin d’un équilibre. Bien avant que l’on parle de « récupération », de « macronutriments », ou de « nutrition sportive ».

Pourquoi cet équilibre est d’autant plus crucial en cas de surpoids, obésité, diabète, grossesse ou cancer

Quand on vise un objectif de perte de poids, de réduction de l’excès de masse grasse ou d’amélioration de la sensibilité à l’insuline — dans les contextes d’obésité, de pré-diabète ou de diabète de type 2 — l’alliance entre sport régulier et nutrition adaptée est un levier puissant. L’association d’exercices et d’une alimentation encadrée améliore la composition corporelle, réduit la masse grasse. Elle préserve la masse musculaire, et améliore les paramètres métaboliques (glycémie, sensibilité à l’insuline, lipidique…).

Dans le cas d’une grossesse, adapter l’alimentation et pratiquer une activité modérée peut aider à maintenir un poids raisonnable, à réguler l’énergie, à favoriser la récupération post-partum — toujours sous supervision médicale ou nutritionnelle.

Dans le contexte de la cancérologie, même si chaque situation est singulière, l’activité physique adaptée — accompagnée d’une alimentation suffisante et équilibrée — peut contribuer à préserver la masse musculaire, améliorer l’état général, soutenir le métabolisme, limiter l’inflammation, et favoriser le bien-être.

Enfin, pour les seniors, la reprise d’une activité douce, combinée à un apport protéique suffisant et régulier, aide à préserver la masse musculaire, à réduire la fatigue, à maintenir l’autonomie et le métabolisme.

Le rôle du nutritionniste — l’accompagnement personnalisé

C’est là qu’intervient le nutritionniste. Un professionnel comme Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, peut :

  • évaluer l’historique médical, métabolique, et les objectifs du patient (minceur, prise de masse musculaire, santé cardiovasculaire, diabète, bien-être général…) ;
  • proposer un plan nutritionnel personnalisé, ajusté à l’activité physique, à l’âge, au poids, aux besoins, et aux contraintes (temps, habitudes, goûts) ;
  • accompagner la reprise progressive du sport, conseiller les bons apports avant/après l’effort, veiller à l’équilibre des macronutriments, micronutriments, hydratation ;
  • suivre l’évolution, adapter le programme selon les résultats, les sensations, les objectifs — que ce soit en cabinet ou en téléconsultation.

Grâce à ce suivi personnalisé, la reprise du sport n’est plus un pari sur la motivation, mais un projet maîtrisé, sécurisé, durable.

En conclusion

Reprendre le sport et adapter son alimentation pour éviter les coups de fatigue, voilà un objectif pertinent — mais qui mérite d’être préparé. L’énergie ne revient pas seulement avec les baskets aux pieds. Elle revient avec l’assiette bien pensée, le geste méthodique, la récupération respectée. L’équilibre entre glucides, protéines, lipides, hydratation, micronutriments, le bon timing des repas, la progressivité de l’effort, sont autant de garde-fous contre la fatigue, la déception, l’abandon. Et pour que ce retour à l’activité soit un tremplin vers la santé — que ce soit pour perdre du poids, améliorer un diabète, préparer une grossesse, préserver la masse musculaire, ou simplement se sentir mieux — l’accompagnement d’un nutritionniste qualifié, comme Pascal Nourtier à Paris, est souvent ce qui fait la différence.

Reprendre le sport et adapter son alimentation pour éviter les coups de fatigue est un chemin exigeant, mais à portée. Bien orienté, bien nourri, bien guidé — c’est un chemin vers l’énergie retrouvée, le bien-être durable, la santé retrouvée.

Références — études et documents scientifiques

  1. Cheng A, Zhang B, Shi D, Qiu J. An investigation into how the timing of nutritional supplements affects the recovery from post-exercise fatigue: a systematic review and meta-analysis. Frontiers in Nutrition. 2025. Frontiers+1
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  9. OpenEdition/INSEP. Améliorer sa récupération en sport — Chapitre Nutrition. OpenEdition Books
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